Le Luxe
Ce mois-ci, comme tous les 15 du mois à midi tapante heure très avancée de l'est (Paris), nous publions un article ensemble avec
nos amis de LA REDAC DU MOIS
(en lien sur la colonne de gauche).
N'hésitez pas à leur rendre visite et à laisser un commentaire ! Allez-y, la visite de blog en blog va commencer !
A peine sortis des émotions du Party de bureau, voilà que nous devons à présent faire face à la frénésie des achats de noël, au désordre et à la folie qui envahissent nos villes, nos rues et nos demeures.
Les Champs-Elysées (courtoisie du web)
J'ose à peine imaginer à quoi doit ressembler the Fith avenue en ce moment. A en juger d'après le petit aperçu que nous en avons eu l'été dernier, cela doit être plutôt impressionnant !
J'en viendrais presque à regretter les Champs-Elysées et ses boutiques de luxe. Il faut admettre que cela vaut vraiment le détour. Mieux encore, l'avenue Montaigne et les fantômes qui hantent ses trottoirs : Coco Chanel, Marlene Dietrich, la Callas ... Tout un art de vivre aujourd'hui disparu, qui marque le vrai luxe, marque à la fois de raffinement, de classe et de discrétion.
Version américaine de Fauteuil d'Orchestre
(courtoisie du web)
Je suis allée deux fois à la Tour d'argent. Une fois avec mes patrons, des japonais qui ont expédié l'affaire en 50 minutes montre en main. Un crime ! La seconde fois, c'était en famille : le genre de folie qu'on ne fait qu'une fois dans sa vie. Autant dire que là, nous en avons vraiment profité. Et en plus, nous avons eu droit à la visite des caves et pu admirer des bouteilles qui remontaient à la révolution française.
caves Tour d'Argent (courtoisie du web)
Le vrai luxe, ce n'est pas étaler sa richesse, loin de là. Ca, c'est de la vulgarité. C'est plutôt une attitude, qui consiste à goûter et apprécier les bonnes choses de la vie avec raffinement.
Déboucher une bouteille de champagne autour du foyer, écouter le feu crépiter, regarder les bulles crever la surface de la coupe qui nous rafraîchit les doigts, tout en rêvant à la magie de noël... On pourrait presque entendre le traîneau du Père Noël se poser sur le toit.
Prendre le temps. Et si, finalement, c'était cela, le luxe ? Comme l'écrit Baudelaire dans son invitation au voyage